Il ne serait pas juste de ne pas parler de procrastination dans un blog dédié à la productivité personnelle. Selon nous, la procrastination c’est l’anti-productivité personnelle.
La procrastination c’est constamment remettre ses actions au lendemain. Le procrastinateur a dû mal à réaliser quoi que ce soit s’il ne perçoit pas de gratification immédiate.
La procrastination c’est plusieurs étapes chronologiques :
1. Vous souhaitez faire quelque chose
2. Vous décidez de le faire
3. Vous reportez sans vraie bonne raison
4. Vous constatez les inconvénients de ce report
5. Vous continuez cependant à reporter
6. Soit vous vous en voulez, soit vous trouvez une excuse rationnelle, soit vous évacuez ce problème
7. Vous continuez à reporter
8. Vous réussissez à faire votre tâche juste à temps, avec un maximum de stress, ou bien vous terminez trop tard, ou bien vous ne le faites jamais
9. Vous vous sentez coupable d’avoir ce comportement
10. Vous jurez qu’on ne vous y reprendra plus
11. Peu de temps après, vous recommencez
Auriez-vous un sourire aux coins des lèvres ? Nous avons tous, à un moment donné dans notre vie, vécu cela. Il n’est d’ailleurs pas rare de trouver des exemples dans la vie de tous les jours. Et comme je peux malheureusement le confirmer, ce symptôme est très courant chez les étudiants… on parle même du « Syndrome Etudiant », c’est-à-dire repousser un travail jusqu’à un maximum (souvent la veille au soir).
Personnellement et d’après mon expérience de procrastinatrice, c’est par manque de confiance en soi et par peur de l’échec. Plus jeune, il m’est arrivé de repousser à l’extrême la réalisation de travaux (je pense notamment à mes dissertations de philo !), jusqu’à un point où il m’était rationnellement impossible de le faire ou de le finir. Par peur de l’échec, en repoussant si loin, on se dit : « bon, j’ai sûrement raté, mais de toute façon je n’avais pas le temps de le faire ». C’est aussi fuir ses responsabilités et chercher des fausses excuses.
Est-ce que la procrastination dure-t-elle ?
J’ai connu la procrastination au lycée puis à l’université. On rencontre d’autres procrastinateurs, on « procrastinate » ensemble. Ca passe ou ça casse. En travaux de groupe en université, c’est très risqué et dans le monde professionnel, c’est impossible !