Dans notre esprit, l’avenir est un monde d’ordre et d’excellence dans lequel nous ferons attention à notre santé, où nous ne ramènerons plus de travail avec nous à la maison, où nous allons enfin apprendre l’italien mais en réalité, quelque chose viendra toujours nous détourner de cet idéal. Il y a toujours quelque chose – d’autre – à faire.
L’urgent et l’important
Le problème est que nous confondons bien souvent urgence et importance. « Faites-le maintenant » est facile à comprendre et à faire. Après tout, si quelque chose est urgent, elle doit être fait le plus vite.
Revenons aux bases regardons quelques définitions. « Urgent » signifie « qui nécessite une action ou une attention immédiate ». « Important » signifie « qui a de la valeur; susceptible d’avoir un effet profond sur le succès, la survie ou le bien-être d’une personne ». Pourquoi confondons-nous l’immédiateté avec la valeur ?
Confondre ce qui est urgent avec ce qui est important se fait au prix de nos objectifs et de nos valeurs profondes. Une hiérarchisation intelligente exige une vision plus claire.
Cette distinction entre urgent et important, bien sûr, n’a rien de nouveau. Stephen Covey a popularisé cette idée dans son livre « les 7 habitudes des gens très efficaces » avec la matrice de gestion du temps, divisé en quatre quadrants: Urgent et important, Non urgent mais important, urgent mais pas important et Ni urgent ni important.
Covey explique même, que le quadrant Non urgent mais important est le cœur de la gestion efficace des personnes.
Beaucoup de gens semblent coincés dans le quadrant « urgent mais pas important » souvent à la demande d’un supérieur ou une directive externe.
La méthode de priorisation de Covey est également appelée la matrice d’Eisenhower en raison d’un principe de prise de décision similaire prétendument utilisé par Dwight D. Eisenhower : « Ce qui est important est rarement urgent et ce qui est urgent est rarement important. »En un sens, cela simplifie encore la matrice pour se concentrer sur ce qui est important.
L’urgence joue des tours sur votre esprit, et vous finissez par passer du temps à faire des choses au détriment des activités de plus grande valeur. Les e-mails, par exemple, vont toujours sembler plus urgents et importants que ce qu’ils sont vraiment. Il est donc plus sage de faire confiance à l’importance.
Déterminez ce qui importe vraiment
Passez un peu de temps pour déterminer ce qui compte vraiment pour vous. Qu’est-ce que vous trouvez important et précieux ? Comment allez-vous contribuer à votre réussite ?
C’est peut-être passer plus de temps avec vos proches, lire plus de livres ou faire quelque chose de créatif. C’est peut-être apprendre une compétence, faire du bénévolat ou de la méditation. Certaines activités sont moins amusantes et enrichissantes, mais toujours importantes comme aller chez le médecin pour vérifier que tout va bien. Mettre en place d’un budget mensuel, planifier la semaine prochaine…
Parfois, les choses importantes ne sont tout simplement pas le choix facile. Il est souvent plus difficile de dire non à d’autres personnes que de dire non à vous-même. Apprendre à déléguer, à laisser aller les choses, et faire la paix avec ce lâcher-prise est étonnamment difficile et demande une pratique constante.
Si quelque chose est important, planifiez un temps pour le faire
Attribuez des délais concrets pour l’accomplissement des tâches distinctes que vous aimeriez faire. Les dates butoirs nous permettent de clarifier nos pensées et de créer un plan d’action. Elles amènent les gens à accomplir une tache particulière à un moment donné. Si vous vous donner une semaine pour écrire un rapport, vous allez mettre une semaine pour le rédiger. Si vous vous donnez 3 jours, vous aller faire le même rapport en 3 jours. Ce principe est plus connu sous la loi de Parkinson : « tout travail au sein d’une administration augmente jusqu’à occuper entièrement le temps qui lui est affecté »
Quand nous pouvons voir clairement et nous concentrer sur ce qui est important et significatif, notre productivité s’améliorera d’elle même.