Accompagner les entreprises dans la mise en place des systèmes de management environnementaux, c’est aussi et surtout faire comprendre que le management de la communication de crise n’est pas une option. Le durcissement de la législation fait qu’une simple assertion suffisamment médiatisée peut être une véritable catastrophe commerciale. L’exemple du « Buffalo Grill » en est l’exemple type. (lire l’article)
On pourrait en dire long sur toutes les réactions catastrophiques des organisations quand elles sont mises sous le feu de la rampe. Les outils mis en place sont souvent dépassés par la nature même du phénomène.
En effet l’homme et ses émotions vient chambouler tout ce qui avait été prévu à froid et de manière analytique.
Débordé par la situation, le manager va réagir de deux manières possibles : un comportement d’excessive agitation pour compenser le vide de compréhension ou par un retrait complet manifestant un aveu d’impuissance. Ils dirigeront alors toute leur attention dans la recherche d’un coupable responsable de la situation dans laquelle ils sont plongés.
« Ce sont donc deux réalités qui coexistent. L’une, extérieure, des événements qui dépassent l’organisation: l’autre, intérieure, des individus débordés activant un scénario comportemental les conduisants à la rupture. Ce scénario se construit en 5 phases essentielles :
- Malaise
- Déploiement d’énergie et de moyens pour faire face
- Sentiment de trop plein
- Recherche de responsables
- Rupture
Ce scénario se déroule invariablement car la différence entre l’événement et la crise réside principalement dans la façon dont les individus perçoivent cet événement. Ce qu’ils pensent être la réalité n’est en fait que leur réalité. Ils agissent donc en toute bonne foi et avec la conviction que leurs actions découlaient d’une analyse objective de la situation.